Mabon et L'Equinoxe

Mabon

8 Huitième 8 et dernière célébration de la roue de l’année wiccane, Mabon correspond au temps de la récolte.

Autrefois, pour les païens d’Europe, c’était un temps de fête et de réjouissances, marqué par de grands festivals des moissons. On se félicitait du travail accompli au cours des mois chauds et on rendait grâce pour les fruits que la Terre nous offrait, nous permettant d’engranger de la nourriture en vue de l’hiver.

À notre tour, nous sommes invités aux abords de l’automne à apprécier notre récolte intérieure : que nous a apporté la saison chaude ? Quels fruits avons-nous fait mûrir au cours des mois passés, et pouvons-nous à présent savourer - conscient(e)s des efforts qu’ils nous ont demandés ?

La célébration de Mabon est tout autant un moment de fête et d’abondance ou notre gratitude peut s’exprimer qu’un moment pour faire le point et se préparer à l’intériorisation annoncée par la saison froide.

Correspondances astrologiques

Mabon est traditionnellement célébré le jour de l’équinoxe d’automne (entre le 22 et le 24 septembre selon les années)qui correspond au moment de l’entrée du Soleil en Balance. Ce signe symbolise un point d’équilibre parfait entre lumière et obscurité (le jour de l’équinoxe, jour et nuit sont d’égale durée), mais aussi entre vie intérieure et activité extérieure. En effet, la lumière et la chaleur de l’été se retirent, mais en prenant tout leur temps et en nous offrant un magnifique spectacle aux couleurs chatoyantes. Et alors que nous pouvons encore profiter de belles balades ensoleillées et admirer la splendeur des arbres dont les feuilles se nuancent de pourpre, nous ressentons le besoin de nous tourner peu à peu vers l’intériorisation.

La rentrée et la reprise d’activité qui ont eu lieu dans le signe très ancré et pragmatique de la Vierge sont à présent bien engagées, et avec la Balance, nous sommes invités à ralentir et à goûter à la douceur de l’arrière-saison. À l’image de la lumière voilée de l’automne, c’est un temps à la fois doux et mélancolique : l’au revoir à l’été.

Laura Reymond-Moret