Verticale

L’éternité n’a pas d’existence par elle même. Ce n’est que la représentation subjective que nous lui donnons. Quand bien même pourrions nous la mesurer ! Pourtant nous avons développé ce concept... Pourquoi ? Pourquoi devons nous penser à l’éternité lorsque le jour présent file sans même défiler ?

Dès lors de la création des fins sans commencement, l’éternité semblait déjà être parodiée. D’une vision linéaire c’est créé l’éternité. A cela pourrait s’opposer l’instantanéité de la verticalité. Lorsque la verticale s’installe nulle place à l’éternité, qu’une place à l’instant T. Louanges à l’oreille susurrées, me laisse à penser que le présent abondant est juste une question de verticalité installée... Linéaire est l’éternité, horizontale est l’impatience minutée. Sur cette ligne du temps, l’éternité traîne les pieds, jusqu’à quand va-t-elle se mesurer ? La Terre était plate, ils en on fait de même avec le temps... Qui ? Ils ? Ceux d’où la verticalité n’a pas su les traverser ! Ceux qui regardaient loin devant sans même mettre un pied à bord de l’espace temps.

Verticale, tu sonnes, tu résonnes...

Arrivée au bord de l’éternité, je sautais à pieds joints dans ma verticalité... soudain, soudain... Je me déplace de ligne en ligne, le temps n’est plus visible, que des présents instantanés, que des instants présentés...

C.L