Les quatres Vertus Cardinales La Force La Prudence La Tempérance La Justice

Publié le 11 Février 2019 in Billet

Vous remarquerez que La Prudence ressort ici sous l'Arcane de L'Ermite... Je vous invite à découvrir la magnifique statut de Prudence de la Cathédrale de Nantes.

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La voici, La Prudence, une pure merveille ! A la fin du texte, vous la découvrirez Ermite...

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"Dans l'Homme, les Éléments susceptibles de faire débuter l'œuvre, sont les Quatre Vertus Cardinales, à savoir :

Force, Prudence, Tempérance et Justice."

 

"LA FORCE, c'est l'amour supportant facilement tout à cause de la Foi

LA PRUDENCE, c'est l'amour discernant judicieusement ce qui peut nous aider à arriver au divin ou ce qui peut nous détourner de lui

LA TEMPÉRANCE c'est l'amour se conservant intègre et incorruptible
 
LA JUSTICE, c'est l'amour au service de l’équité et de la paix. » 

 

Saint Augustin

 
"Le Sage qui a su développer en son Âme ces Quatre Vertus est assuré, de par leur présence même, de voir se développer en lui, à leur tour, les trois Vertus Théologales, à savoir : Foi, Espérance et Charité.
 

 

Ainsi, la pratique suivie et attentive des Vertus Cardinales, génère et suscite l'action des trois Vertus supérieures. À leur tour, lorsque nos trois Principes supérieurs sont définitivement acclimatés en nous, ils s'empressent d'éveiller d'autres présences, celles des Puissances de la dyade suprême : Intelligence et Sagesse.

 
Et à leur tour, ces deux grâces divines en éveillent une autre en nous : celle qui ne saurait être exprimée par des mots et des images. En cette dernière est toute la Béatitude promise aux élus, par elle, nous participons, créatures, à la Vie Divine.
 
Il serait vain de croire que la pratique d'une seule Vertu soit susceptible de générer les suivantes. De même que l'enfant naît du père et de la mère, de même que l'Esprit-Saint procède et du père et du Fils, de même une Vertu ne procède que de deux autres. Ainsi, sur l'Arbre de notre Connaissance.
 
La première Vertu qu'il importe de développer en nous est celle de la Force. Car comment pouvons-nous nous attaquer à une telle entreprise si nous ne sommes pas, par avance, assurés de la mener à bien ? Il faut donc être fort ; fort contre le monde, fort contre nous, fort contre nos Vices.

La seconde Vertu à développer est la Prudence, car elle nous enseignera à nous défier du Monde, de nous-mêmes, des ruses subtiles des Vices, nos Ennemis conscients et subtils. Car, encore une fois, il ne faut point voir ces Vices comme des réactions instinctives et mécaniques de notre propre Chair. Sans doute, celle-ci sert de véhicule et de canal à ces réactions. Mais celles-ci sont inspirées par l'Esprit Démoniaque qui habite en elle, puisqu'il en est à la fois l'auteur et l'animateur. C'est par elle que l'Esprit des Ténèbres s'exprime ; et lorsqu'il la fait vibrer à sa guise, ainsi que la viole sous les doigts du ménétrier, nous devons, en tant qu'esprit libre, nous défier de tout ce qu'elle apporte de suggestions diverses, compliments ou reproches, conseils ou négations, tout ce qui semble présenter une justification de la prééminence de la Chair sur l'Esprit, tout est à rejeter. Voici la Vertu de Prudence.

 
De la pratique commune de ces deux premières Vertus, Force et Prudence, naîtront respectivement deux autres : Tempérance et Justice.
 
Lorsque la Force aura tendance à déborder son domaine, que Prudence s'effacera momentanément, Justice apparaîtra. Car, qui dit Justice dit rétribution exacte. Et par une réaction purement mécanique, l'équilibre, un instant, perturbé se rétablira.
 
Mais lorsque Prudence l'emportera sur Force, alors Tempérance apparaîtra. Elle a également comme nom, Miséricorde, Douceur, Indulgence et Pardon. Sur la ligne des deux plateaux, elle s'oppose à Justice, dont la rigoureuse précision ignore les variations suscitées par l'infini amour des êtres pour les êtres, et de Dieu pour eux tous.
 
Lorsque ces Quatre Vertus Cardinales seront devenues actes de tous les instants, en toi, Fils du Soleil et de la Lune, les Éléments de l'Œuvre seront prêts à entrer dans le jeu des générations supérieures. Alors, dans ton Âme, paraîtront trois hôtes nouveaux, les Vertus Théologales, qui ont pour nom Foi, Espérance et Charité.
 
Force était Feu, Justice était Air, Tempérance était Eau, et Prudence était Terre. En cette seconde série, Foi sera Soufre, Espérance sera Mercure et Charité sera Sel.
 
La Foi naît de la pratique de la Justice et de la Tempérance. Foi, avant tout, prend sa source dans la vérité et la franchise. Lorsque tu possèdes la Vérité, une Certitude, tu crois alors fermement au bien-fondé de ce qui s'y rapporte. Et la solidité de ta croyance est le fruit de ta certitude. Songe alors que la Foi que tu peux susciter chez autrui dépend totalement de la véracité de tes paroles, de tes actes et surtout de tes pensées. Pense juste, pour parler franchement et agir droit. Car Foi est surtout et avant tout Bonne Foi. Foi, c'est Franchise ! Ne mens pas, car le Mensonge tue la Foi. Ce faisant, tu tisses autour de toi-même un voile qui te cache Dieu, suprême Vérité. 
 
Pour croire juste. il faut imaginer ou agir véridiquement. Ce faisant, tu fais naître en toi-même une Foi, fille de Certitude. Et Certitude est seule Réalité...
 
Justice et Bonne Foi engendrent Espérance. Car, qui nierait que le Bon Droit, né de Justice, et Certitude, fille de Bonne Foi, sont seuls susceptibles d'asseoir sans crainte ton Espérance ?
 
Semblablement, Foi et Tempérance font naître Charité. Car la Bonne Foi et la Douceur exigent que nous rendions à autrui ce que nous souhaitons qu'il nous rende. Ainsi naît la Charité, autre aspect de l'Amour des êtres pour les êtres.
 
Mais Bonne Foi et Espérance font aussi naître Charité et ce pour les mêmes motifs. La Certitude que donne l'Espérance reposant sur la Vérité et sur la Bonne Foi, nous démontre que le but et l'état final des Êtres est justement l'Amour de ces mêmes êtres les uns pour les autres. Donc, Foi et Espérance génèrent Charité."
 
« La chrysopée du Seigneur » attribuée à Raymond Lulle.
Voici L'Ermite, toujours prudent !

Voici L'Ermite, toujours prudent !

"Si jeunesse savait et si vieillesse pouvait..."

"Si jeunesse savait et si vieillesse pouvait..."

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